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LETTRES MISSIVES


ce que c’a esté la volonté de Dieu, à laquellenous nous debvons tous V conformer. Le soin que je veux avoir de vous me fait ainsy vous parler. Que si diicy à quelque temps, pour essayer de passer vostre ennuy, • ` vous voulés me venir 'voir avec peu de train, croyes que vous Srésle bien-venu, et que je tascheray à le vous faire passer. Faites-le donc, pour l’amour de moy, qui vous en prie de toute mon allection, et Y Dieu, 111011 compere, vous consoler. Ce 11]° Octobre, à Monceaux. ' ' HENRY. [1598.} — 5 OCTOBRE. Imprimé. — OEcon0mies ro_yales, édit. orig, t, I, chap. 77. — Vie militaire ct privée de Henri IV, U . p. 2âO. _ [A M. DE BOSNY., ] . _ ' Mon am, la sceu ue l’on fait tel ue diflîculté en mon conseil Y Cl pour l'erect1on du Slôgê presidial que Jlây ordonné estre l’a1ct en mon' comté (llA1`[1'l&lgI13.C et en ma ville de Lectoure, et que ma sœur en a esté `advertye, chose que je ne desirois nullement, pour plusieurs _ considérations, mesmement pour ce qu’elle veut que je- luy donne la linance qui proviendra, de lierection des estats, qu’il y fauldra taire, et que je l'ay destinée au s', de Fontrailhas, au payement de certaine sommede deniers en laquelle, comme comte d’Armaignac, jiay cy- devant esté condamné envers luy, par arrest de_ ma court de parlement ' Cette lettre est placée, dans les OEc0-I n’est_qu’une des nombreuses inexactitudes ~ 'nomics r0_yaZes, à l’année 1597; date évi des (Economies royales : une année au lieu demment erronée, puisqu’il y est parlé du, d’une autre. L’erreur corrigée, Yautlienti- prochain départ de Madame pour la Lor- cité de la lettre ne saurait être attaquée. raine, ce qui suppose au moins le projet On voit par les lettres qui précèdent et qui de ce mariage déjà arrêté, et il ne le fut suivent, que Henri IV était à Monceaux qu’en 1598. Marbaut, secrétaire de Du au mois d’octobre 1598;-et le mariage de Plessis—Morna_y, dont nous avons déjà eu sa sœur, qui ne fut célébré que le dernier occasion de citer les mémoires qui sont la . jour de cette même année, était entière- critique la plus violente de ceux de Sully, ment décidé et connu publiquement. Cette triomphe de cette ineiiactitude, qui lui fait erreur, comme beaucoup d’autres, avait regarder _la lettre comme controuvée. Ce échappé à l’abbé de lilîlcluse. '