[1598.] — 3 ocrosaiz. — I".
Orig. autographe.- Archives des Médicis, légation française, liasse 3. Copie transmise par M. le i
U ministre de’France à Florence. -
A MON 'COUSIN LE GRAND DUC DE TOSCANE.
Mon Cousin, .I'ay receu par les mains du chevalier Puycondiny le
contresigné pour la restitution de mon chasteau d'If, dont je demeure
tres content 1, et desire que vous croyés que ceste place et lesaultres
de mon Royaume avec tout ce qui despendra de moy, sera tousjours
tres volontiers employé en ce qui se presentera pour vostre contente-
ment : voulant plus que jamais faire estat de vostre amitié, comme
je vous prie faire de celle de
Vostre bien bon cousin,
- s HENRY.
Ce lllc octobreà Monceaux. ~ _
[ 159.8.] — 3 ocronniz. — II‘“°. U
Orig. autographe. —'B. N. Fonds Béthune, Ms. 9063, fol. 6.
A MON COMPEHE LE CONNESTABLE DE FRANCE. 6 _
Mon compere, 'Vous avés quelque raison d'avoir de l’ennuy et de
ressentir vostre douleur, veu que mesme ceulx auxquels elle ne touche
la ressentent et vous enplaignent. Mais si d’un costé elle est sensible,
d'un aultre vous aves avec l’aage une longue experience pour la sup-
porter ; et vousidebvriés vous—mesme consoler un aultre, quand il en
seroit reduict la, ret vous reserver pour encores me servir et cest Estat, '
` sans vous—laisser abandonner à la douleur, imitant en cela plustost le .
courage des femmes que non d’un homme tel que vous devés estre A
_ et vous monstrer. Cest pourquoy, mon compere, `je vous prie, et pour
lamour de moy et pour lamour de vous#mesme, de vous consoler en
‘ L'issue favorable de cette allaire était due à —d’Ossat, ` qui avait développé le plus
l grand talent dans cette négociation. I .
LETTRES DE HENRI IV. 1 V 6 `
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DE HENRI IV.
