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nuiés la dicte levee comme vous faictes, à la ruine et alteration du commerce. Par tant donnés ordre que j’y sois obey, sans plus appor- ter aucune difficulté ny connivence ; car si vous ne le faictes, je seray contraint d’en escrire au Grand Seigneur etià ses gouverneurs des pays d’Egypte _et de Syrie, aflin qu’ils ne le permettent plus à l’adve- nir, et en feray delivrer la depesche aux depputez de ma dicte ville de ‘ Marseille, qui me sont _encore venu trouver en celieu pour cest eflect ; et m’asseurant que vous en userés selon le commandement que je I vous en fais par ceste lettre, je ne la vous feray plus longue : priant Dieu, Mons' .de Breves, qu’il vous tienne en sa saincte garde. Escript à Paris, le XX1`]°jol.1I` de mars 1602. _ ` HENRY. . . 1602. — 26 Mans. — I'“. 'Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 8957, Fol. 15., Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-4., [AU PAPE.] Tres sainct Pere, Ayant pouribut principal en ce monde, aprés la gloire de Dieu, de rendre àVostre Saincteté toutes nos actions agreabls, nous ne luy scaurions assés exprimer par ceste lettre combien nous a console le contentement que,. par. son bref apostolique du llllc de ce mois, Vostre dicte Saincteté nous a tesmoigné avoir receu du bannis- sement que nous avons ordonné de l’exercice de l’heresie.à Cbasteau- Dauphin ; à quoy nous n°'avons moins esté portez de nostre propre inclination à Taccroissement de nostre saincte Foy, que du desir que nous avons eu de complaire à Vostre Saincteté, laquelle nous sup- plions de croire que nous ne serons jamais plus contens que quand il se presentera occasion de tesmoigner a Vostre Saincteté Èles, ef}`ects de nostre singuliere observance à l’endroict d’icelle et du Sainct Siege apostolique, ainsy que le s' `de Bethune, nostre ambassadeur prés ‘ Vostre dicte Saincteté, luy fera plus _amplement entendre : priant Dieu, T res sainct Pere', qu’icelle Vostre dicte' Saincteté il veuille
