U . 610 LETTRES MISSIVES, _ passer grand nombre d’artillerie et outils de guerre, q u’ils ne vouldront laisser longtemps inutiles, tellement que nous serons tout esclaircis, de leur deliberation et desseing. Je feray prendre garde au milord ` Gray, comme ha la pratique de la royne d'Escosse, dont vous m'avés donné advis par vostre derniere lettre. Mais le s' de Bethune m’a derechef escript, sur la marqué et enseigne que je luy avoisidonnée de cepretendu nepveu de Baronius, qu’il n’est cogneu -à Rome en aulcune sorte, et que c’est unimposteur qui a esté malicieusement ' chargé, partout où il a passé, des memoires qu’il a semez ou il a esté. En quoy _j’ay_opinion qtfaulcuns de mon Royaulme de la religion pretendue `reformée ont mis la main plus que aultres. Mandés-moy enquelle part il s’est retiré ; car je veulx trouver moyen de Yattrapper, afHn de veriflier l’imposture. Je prie Dieu,~ Mons' de Beaumont, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à [Fontainebleau] le x11_|°juin 1602 . ` C HENRY. ' A i 1602. ~—— 13 wm. éII"“°. . i Cop. j— B. N. Fonds Béthune., 8868, fol. 79 rectoÈ A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZLES DOYEN, CHÀNOINES ET CHAPITRE DE L’EGLl SE COLLEGIALE •DE S" GENGOUL, A TOUL. Tres chers et bien amez, Nous avons avecbeaucoup de gré, par t les lettres du s' Vyard et présentement par le recit du s’ de Vanes, receu, l’advis du serment que vous nous avés presté, tel que nous l’avons desire de vous. Cestezprompte submission ne nous peut don- , ner plus de creanoe de_ vostre lidelle aflection envers nous, que celle que nous en avions prinse dés lors que vous rentrastes sou.bs nostre protection et obeïssance, aprés ces trouble_s derniers, qui seule, pour ce qui s’y est passé, nous convie de renouveller les asseurancespre- mieres devostre dicte lidellité et de celle du s' evesque et comte _ de Toul et de son clergé ; aussy bien que des magistratset habitans 'de la dicte ville, lesquels seuls, avec ceulx du chapitre de l’eglise
