Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/704

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DE HENRI IV.


' que nous desirions, et que j’ay remarque par les responses qu’il a faictes à celu u1 lu en a arlé, .ue c’est un mauvais homme ui a Y (I (l y _ corres ondance avec le dict Pzcotté, et ai sert zc d'es ion. Davanta e P, (l Y - S on s’est laint en Es a ne au secretaire ui 1`€SlCl.8 our mon service P P È t (I, Y P comme si 'l’avois desbauché du service de l’&I’Cl]1dl1C et leretenois par deçà expres pour incommoder ses ajaires, au besoing qu’il a de present de ceux qui font la prtjession dïngenieurs. G’est pourquoy je luy ay faict . dq’lrtde_ Roy dd, tq comman er ui so e mon aume e ans un mois e 'u’il aille servir ceux desquels il tire appointemens et pension, puisqu’ils le deman- dent et ont besoin de son service. Par tant il faut trouver quelque autre expedient pour attraper par dela nostre homme, et _co1nbien que le dict _ Chauderon ne `uisse avec fondement se doubter u'il a tt esté recherche _ P . 7 D p par mon commandement d'escrire la dicte lettre, toutefois il est si rusé et dqhant qu'il pourroit bien en avoir pris opinion ; tellement que je me doubte bien u'il en advertira le dictPicotté et u’il lu en donneralalarme. (I Y Cest pourquoynostre Beauceron fera bien de cheminer la bride en main, aflin qu’il ne tombe en soupçon, car vous scaves qu'ils procedent par delà en cas semblable plus rigoureusement que nous. Mais quoy que m’en puisse arriver, je ne consentiray ny approuveray jamais que 1l soit use du moyen proposé par le dzct Beaaceron contre le dict Picotté. .I'aime mieux le repos de ma conscience que je ne fais ma couronne., qui mlest tres chere ; et n’y a point de raisons ny d’utilitez qui ' soyent assez fortes ny ‘considerables’pour me persuader d’en user _ autrement. Dieu, ui., co noit nos cœurs et su erabonde en 'ustice _ (I È P ..I • renversera, s’1l luy plaist, sur les aucteurs mesmes de telles intentions l’eH’ect de leurs meschantes volontez ; et sy je n’abuseray pour cela de la conliance de sa rovidence divine en uittantlusa e du discours P, g . . et de la prudence. Car Je prendray garde à moy S1 diligemment et soi- neusement avec mes bons serviteurs, ue 'e ne tombera en leurs . (I J embusches, desquelles vous scavés que `Dieu m’a tres bien pre- serve et venge jusques à present, sans que jlaye souillé maconè science de pensées et cogitations si sales que sont celles—cy. Au moyen de quoy, je desire que mes serviteurs se departent entierement