Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/703

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LETTRES MISSIVES


trouvé bon d’envoyer prés de luy le s" de Boissise, comme vous con- seiller en mon conseil d’Estat, pour tous ensemble, par un commun et salutaire bon advis, apporter ce que vous jugerés de plus expe- dient, prompt et certain remede, non seulement pour arrester le cours de telle alteration, mais pour en extirper, s’il est possible, la cause avec l’elfect. En quoy j’ay pensé le dict s" de Boissise estre d’au— tant plus requis et necessaire, que jlay estime que vous ne pourries assiduement vous tenir prés de mon dict cousin, s’il vous convient trouver et assister, comme `e le desire, ala conference de Verdun, ue _ J fl _]’ay enfin consentie, selon que vous le fais entendre et vous mande de vous-y trouver, par celle que le president Myron vous rendra de ma part, lequel je fais presentement partir pour se trouver avec vous à la dicte conference 2. Ce pendant, et en attendant qu’elle se tienne, I • ' . i ° . V vous donneres a mon d1ct_cous1n tout ce que vous verres luy estre besoing d’assistance es occasions susdictes, pour fexecution entiere de - ma volonté, que je remets au dict s' de Boissise de vousfaire entendre de ma part, et à vous de le croire sur ce comme ‘moy mesmes : et dans fasseurance ue wa 'du rand soin ue’vous_avés tousiours eu ._ Cl .l Y È 6 fl .l et aves encore du bien, advancement et establissement de mes affaires, je prieray Dieu qu’il vous ayt, Mons' Vyart, en sa saincte garde. Es- cript à' Paris, le XX]Xe jour de septembre 1602. _' _ HENRY., A ' rorma. _ 1602. — 30 serrrzniann. — I". Orig. — Arch. de M. de Couhé-Lusignan. Copie transmise par la société des 'Antiqhaires de l’Ouest. i J [A M. DE FBESNEJSCANAYE.] i ` Mons' de Fresnes, Je vous ay escript par mes dernieres qu’il n’y a I _ eu moyen de tirer de ce Jacques Chauderon la lettre adressante a Picotté “ L'ob_jet de cette conférence avec les dunois `et du Luxembourg, et de com- dé utés de Tarcbiduc Albert et delinfante oser un différend entre le cha itre de P . P P sa femme, était de fixer les limitesdu Ver- `Verdun et les habitants de Damvillers. ` "‘\