Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/718

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. DE HENBIJV. i 693 `_ l E 1602. — -1_ 1 Novnmnnn. ‘ - ' Orig. — Arch. de M. de Couhé-Lusignan. Copie transmise par ia Société .des Antiquaires . " ' ' de l’Ouest. . '. . U . A Mons' DE FRESNES`, i 4 s cossniman ma Mon CoNSEIL D’ESTA’1i?lET Mou Asinissrnnunii vnmsu. Mons' de Fresnes, Il est certain que le comte 'de Fucntés est auc- teur et principal ministre, de toutes les menées, usurpations et entreprises V guise font en Italie et en mon Royaume pour le roy d'Espagne, _ assisté du duc de Savoye, en ce qui se passercontre moy, Comme celuy_qui est transporté dune certaine rage de vengeance, et de convoitise insatiable de s’accroistre uuu : despens de ses voisins. Toutenois je descouvre et ve- ryîejournellement de plus en plus que _le dict roy mesme ai sceu et com- mandé tout ce que les .autres.ontfuict et traicté avec le duc de Biron. Je l'ay appris du comte _d’/luvergne et du secretaire Hebert, mais plus par. q ticulierement encore du baron de Lux, qui m'est venu trouver, que de tous les aultres. Aussy en a—il eu plus de cognoissance quevtous les autres, car le dict de Biron luy communiquoit tout ce_ q_u'il faisoit, et s’est trouvé _ souvent aaa : conferences et negociationsfaictes avec luy par les ministres du dict roy ; tellement qu'il m'y’a faict voir si clair, que je n'ay a present i tant de besoing ny'de_ desir de recouvrer ce Picoté, que fay eu ; joinct i que j’ay sceucertainement que il a `eu peu de part aux dictes menées, A principalement depuis le partementcle Milan du connestable de Castille. Car le comte- de F uentés a fait peude compte de luy et Ya tenu pour . un bavard et ignorant, ce que fay sceu de si fbon lieu, que il n’en faut ` "aucunement doubter. Il est indigne de la peine de le prendre et enlever, proposée par nostre Beauceron, auquel toutejoisje [dois] sçavoir bon gré 'du devoir auquel il s’est mis et des ojres qu’il afuictes pour ce. regard. Ca esté la Fargo, qui a principalement manie ces afaires avec le. comte de F uentés, depuis que l'on a osté la cognoissance au s" de la Fin. L’on .m’a adverty que il est à Milan, retenu et gardé soigneusement parle I dict comte de `Fuentés, de peur qu'il ne tombe enqmcs mains. C’est doncques