Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/742

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
717
DE HENRI IV.


` communiquer à m" d’Espernon la copie de la dicte lettre, mais non à aultre. Bon soir, mon amy. Ce 1x° decembre, à Fontainebleau. HENRY. i ) l. ‘, ' . ' I L 1602. — 1 1 DECEMBRE, Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à (ambassadeur du Levant. ' [A M. DE BBÈXCES.] W Mons' de Breves, J e vous escris la presente, plus pour vous advertir de la continuation de ma bonne santé et de celle de la Royne ma femme et de mon nls le Dauphin, et dela premiere lille que Dieunfa don- née, que pour autre subject, accusant la reception de vostre lettre du xxv° octobre. Le succés de llentreprisedu siege de Bude, quitté par les Imperialistesmnflera encore le courage et la reputation de ce Seigneur et de. son bassa, car je n’estime plus que les Cl1res— tiens puissent conserver Pest. Tentends qu’ils yont engagé et laissé des gens, la place estant esloignée de tous secours : et neantmoins, cice. Ils seront donc plustost juges severes cusé, puisque Vostre Majesté eust eu à me que doux, s'ils y voyent de ma faulte`, et renvoyer aux chambres, pour me con- se tourneront plustost à` me haïr qu'un I` dainncr ou absoudre, quiisont les juges autre duquel ils` n’auront’pas tant attendu que vostre edict me_ donnes le contraire que de moy. A «Qu’il luy plaise donc soulager mon «_Jà donc je supplie Vostre Majesté de esprit promptement, en me donnant les renvoyer mes accusateurs et accusations, moyens de luy faire cognoistre mon inne-- me tardant devoir ce poids que me don- — cence, et que, par cette preuve, elle de- nent les calomnies, et que `Vostre Ma- meure asseurée de la continuation de mes _ jesté soit sullisamment satisfaicte de mon Iidelles services, et moy de ses bonnes innocence, pour laquelle accelerer, je m'cn graces, qui seront par dessus toutes vais me rendre à Castres, pour y attendre i choses desirées de la verification et preuve de ma faulte ou ' _ « Vostro tre : humble, tres obcîsscnt et trcs innocence ; jugeant que le WIDPS (1116 s.1.,11«,..1>jt«t et serviteur, ` , jeusse II'tlS a aller trouver ’Vos~tre Majesté ([HENRY DE LA TOUB- n eust fait que prolonger lalllxctwn et_v1l` ressentiment de mon ame, demourant ac- ¤ A S'-Ceré, le derniernovembre 1602. »