vice? J’ay eu puis quelques jours trois ou quatre accés de fiebvres
tierces et doubles tierces, et maintenant je n’en ay plus aulcun res-
' sentiment, et me porte fort bien, Dieu mercy ; de quoy vous pouvés
asseurer tous mes serviteurs et ceulx qui vous demanderont des nou-
velles de ma santé, et vous que je vous aime bien, commeje le tes-
moigneray en toutes les occasions qui s’en offriront pour vostre con-
tentement. A Dieu, Mons" de la Force. Ce lljc juin, à Fontainebleau.
I 1603. - 9 wm. Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 8891, fol. (17 recto. A MONS“ VYART, coxsnittnn nu Mou cossmu. mzsrzr, pnnsinnm un LA wsricr. A Mnrz. Mons' le president, Estant de retour prés de ceulx de mon con- seil, et y faisant deliberer les memoires qui ont esté rapportez de Ver- dun et Thoul, sur lesquels j’avois remis à prendre resolution du reglement general que je desire estre estably en la justice des dicts lieux, estimant que ce que vous aviés de charge d’en mettre par ‘ escript fust assez ample pour tirer quelque lumiere de la forme de , vostre establissement et de ce qui est de vostre pouvoir et jurisdic- tion à Metz, il ne s'y est recogneu neantmoins si exactement au long comme il est besoing, ce que l’on pensoit de festablissement de ma dicte justice à Metz. Sur quoy il sera necessaire qu’au plus-tost vous envoyés les coppies des pouvoirs, declarations, reglemens et ordon- nances données par mes predecesseurs, des le commencement qu'ils ont introduict et estably un president en la dicte justice, pour sçavoir asseurement ce qui est du pouvoir et de la fonction d’iceluy,' la forme qu’il a à tenir avec les maistre-eschevin, treize et aultres de la jus- tice. de la ville de Metz, pour sçavoir ce qui se pourra pratiquer de nées on faisoit la revue dans tous les ’ Ce voyage se rattacliit au projet de V _Persans, et ils étoient tous bien armés. » soulèvement des Morisques. Voyez ci des— ' T. IV, p. 101. sus la lettre du 2 mai. _
