DE HENRI IV. 305 . ' IGOÃL. — 12 OCTOBRE. - II". ‘ Orig. — Archives royales de Wurtemberg. Copie transmise par M. Michelant. A MON COUSIN LE DUC DE WIBTEMBEBG. _ Mon Cousin, Je ne veux pas que le s' de Bewinkausen s’en re- tourne sans que je vous asseure, par la presente, que la vostre que vous m’avés escripte par luy m’a esté tres agreable, et que vous pouvés ` faire estat de recevoir de la continuation de ma bonne volonté toutes sortes d’eH’ects dignes d’icelle, quand Ioccasion sien presentera. Sur- tout, je vous prie de croire que vous seréstousjours le tres bien venu i par deçà quand vous y voudrés venir, et que ce ne sera jamais si tosti que je le desire pour HIOII contentement, ainsy que vous dira le dict s” de Bewinkausen, sur lequel me remettant, je prie Dieu, mon Cou- — sin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontaine- bleau, le x1y° jour dloctobre 16ol1. .
ne uaurvirrs. IOOZI. — 13 OCTOBRE.-- I'°. Imprimé.- OEconomie.s royales, édit. orig. t. II, chap. A5. [A M. DE BOSNY.] _ Mon Cousin, Vous scavés combien il importe à mon service de pourveoir Iadvocat Boucault de quelque oflice au pays de Languedoc, q11i luy donne auctorité et moyen de continuer a m’y faire le service qu’il a acheminé et commencé assez heureusement. C’est pourquoy » ayant entendu que celuy de president en la cour des aides de Moot- pellier est vacquant, je desire qu’il tombe en ses mains et que vous l’en faciès pourveoir par preference à tous autres. Ses services passez et fesperance de ceux qu’il me fera a Yadvenir meritent qu’il soit gratifié du dict olhce sans payer finance ; de sorte quej'auray agreable qu'il reçoive de moy ce bienfait, si c’est chose qui se p11isse faire sans LETTRES DE HENRI IV —VI. ' 4
