aves arrestez et signez avec le cardinal, l’ambassadeur d’Espagne et le senateur de Milan ; dont j’ay esté tres aise et content, pour l’incertitude en laquelle nous estions de ce faict. Je tesmoigneray au cardinal de Bufalo le gré que je luy scay de la peine qu’il a prise et de l’aH’ection avec laquelle il a embrassé et favorisé ce qu’il a estimé appartenir à ma dignité et au bien de mes alïaires. Je n’oùblieray pareillement de m’en louer par lettre à Sa Saincteté, en la remerciant du bon devoir qu’y a faict le dict cardinal, suivant vostre bon advis. Cependant vous m’avés fait plaisir de m’avoir envoyé la croix de diamans que le dict Arnault m'a presentée, aflin de la donner de ma main au dict cardinal. _J’ay deliberé aussy de le faire disner demain avec moy, si un fascheux mal de dents qui me tourmente me l permet. Au reste, le capitaine Commin est arrivé ce soir en ce lieu, qui m’a confirmé par son rapport ce que je vous escris par mon autre lettre de la disposition qu’a le s' de la Trimouille de venir par deçà, ainsy qu’il vous dira plus particulierement dedans deux jours que je le vous enverray a rés l’avoir ouy tout au long. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ziiyt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le Xllje octobre 1604.
— ne Nuurvxrre. A [160l1.]— 16 ocroene. Imprimé. — OEoon0mies royales, édit. orig. t. II, chap. 32. [A M. DE BOSNY.]
Mon amy, Je vous envoye ce porteur exprès affin que vous entendiez par luy ce qu’il m’a rapporté du lieu d’où il vient, ou il y a des particularitez qui sont bien considerables. C’est pourquoy je vous prie de Yentendre et me mander par luy quand vous serés icy pres de moy. A Dieu, mon amy. Ce samedy xvf octobre, a Fontainebleau. p I I
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