Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/39

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' DE HENRI IV. ‘ 27 ' Thoul et Verdun, en quoy je seray tousjours bien content de me ser- vir de vos bons advis : et m’estant resous de partir aux premiers jours _ de Caresme pour y aller, vous adviserés ce pendant de disposer les aflaires auxquelles par ma presence et mon auctorité je donneray I l’ordre et la forme qui sera requise pour le bien de mon service. . Tenés cependant la main à maintenir les affaires de la ville, de Metz en tel estat quiil ne s’altere rien entre les s"‘ de Sobole et les habitans, me promettant de donner contentement aux uns et aux aultres quand je seray par delà. Ce pendant je prie Dieu, Mons' Vyart, qu’il vous avt en sa saincte garde. De Paris, le vifjour de febvrier 1603. I q . HENRY. i e ' i i ' 1>o m=;R. I _ [1603. — 7 FÉVRIER.] — II'“°.' Cop. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 10344, l’ol. 1 2 verso ; et Suppl. f’r.fMs. 1009-4, i ' REPONSE DE HENRI IV A LA HABANGUE DU PRESIDENT FORGET, SUB LES LETTRES DABOLITION DE M. DE ST-GERAN. . A p J’ay receu en bonne part tout ce que vous m’avés dict, et de tous __ ‘_ les poincts que vous avés touchez je ne contrediray à_un seul, parce . que je recognois que tout celai est veritable. Le faict ne se peut excu- ser, mais je vous diray que j’ay esté le premier qui a faict la punition de la faulte commise par m' de Sainct-Geran ; car je Fay banny de ma presence l’espace de plus de deux ans, et_ vous diray en passant que _ ` jiay esté plus severe que ma court, car on l’a veu se promener par ceste ville et par le palais mesme, et parler à aulcuns de vostre compa- gnie, depuis, qu’il a esté accusé, et neantmoins personne n’a parlé de le faire prendre. Vous dirés à ma court que j’ay trouvé fort bon qu’elle se soit monstrée roide lors de la presentation des lettres d’abolition et . que je trouve bon qu’elle ayt pris la voie de remonstrances ; mais aussy vous luy di_rés qu'ayant sceu comme Sainct-Geran a recogneu sa li.