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sur une plaine parsemée de cônes volcaniques, son association avec le petit puy de Dôme, dont la structure est tout-à-fait différente, et dont le cratère a lancé une si prodigieuse quantité de scories ; nous nous demandions enfin quelle a pu être l’origine de cette montagne, quelles sont les substances qui la composent, comment la végétation a pu s’y établir, quels sont les animaux qui l’habitent, et par quelle raison les plantes qui couvrent sa surface peuvent conserver, pendant les chaleurs de l’été, et à une aussi grande élévation, une fraîcheur qui contraste avec l’herbe fanée, fixée au sol brûlé de la plaine.

Les travaux multipliés des personnes qui ont étudié l’Auvergne, et spécialement la montagne du puy de Dôme, n’ont pas sans doute résolu ces questions, mais du moins ils ont pu jeter quelque jour sur leur solution.

Avant qu’on ait reconnu en Auvergne l’existence d’anciens volcans, c’est-à-dire, avant 1734, on ne s’était pas inquiété de la nature du puy de Dôme, et ce fut en 1761 que Guet-

    un peu au Vésuve, quoique cependant cette dernière montagne ait bien plus d’analogie avec le puy Chopine, qui est entouré par le puy des Gouttes, comme le Vésuve l’est par le mont Somma.