Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 1, 1889.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
5
ÉTUDE DES PETITS MOUVEMENTS

est nul, car représente la projection sur de la force s’exerçant sur la molécule , force qui est nulle dans la position d’équilibre, c’est-à-dire pour . est nul, et par suite aussi.

Enfin, comme les quantités sont supposées très petites (2), on peut négliger les termes d’un degré supérieur au second par rapport aux et on a simplement :

(2)

est une forme quadratique par rapport aux quantités  ; on peut donc la mettre sous la forme d’une somme de carrés. Cette somme doit être négative, car, l’équilibre étant stable quand les sont nuls, la fonction doit passer par un maximum pour , et une des conditions pour qu’une fonction passe par un maximum est que l’ensemble des termes du second degré du développement soit négatif.

Si on divise les forces agissant sur le système en deux groupes, forces intérieures et forces extérieures, et si l’on désigne par la fonction des forces relative au premier groupe, par celle qui est relative au second groupe, on aura :

(3)

5. Propriétés des fonctions et . — Si les diverses molécules se déplacent de manière que leurs distances respectives ne varient pas, le travail des forces intérieures est nul ; est alors nulle. peut donc être considérée comme une