Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 1, 1889.djvu/408

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
394
THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Supposons maintenant que, l’éther restant en repos, le milieu matériel possède un mouvement de translation de vitesse normale au plan de l’onde ; prenons pour plan des un plan parallèle au plan de l’onde et cherchons ce que deviennent les équations précédentes.

est une fonction de et de seulement. Quand le milieu est en repos, la vitesse de la molécule matérielle à l’instant est mais par suite du mouvement de translation que possède ce milieu le de la position d’équilibre de la molécule augmente de pendant le temps Par conséquent l’accroissement de pour un accroissement du temps sera

et la vitesse de la molécule matérielle à l’instant aura pour valeur

L’accélération à ce même instant sera

les dérivées de placés dans le second membre étant des dérivées partielles. En remplaçant dans cette expression par sa valeur, on a pour l’accélération

L’équation du mouvement de la molécule matérielle est