phthisie seront traités de la même manière, si ce n’est qu’on ne
domiera pas à la fois beaucoup de pain ou de pâte (voy. p. 310,
note 13), et que les mets que Ton mange avec ne seront pas
plus abondants que le pain ou la pâte ; on prescrira de prendre
par-dessus le pain ou la pâte un vin aqueux, afin que ce vin
n’échauiFe pas, qu’il ne communique pas sa chaleur au corps
affaibli, et que, tous deux, le vin et le corps, échauffant en
même temps, la fièvre ne soit pas provoquée.
20. [Traitement de la fluxion qui se fait dans le ^ventre.)
Quand une fluxion abondante se porte par l’œsophage au
ventre, il survient des évacuations par le bas et quelquefois
par le haut. Dans ce cas, s’il y a de la douleur dans le ventre,
on évacue d’abord à l’aide d’un médicament ou de l’eau de
gruau ; puis on administre un médicament astringent. On emploie
les aliments relâchanls tant qu’il y a douleur ; mais,
quand la douleur a cessé, on a recours aussi aux aliments
astringents. On se sert encore du même traitement quand les
évacuations ont duré plusieurs jours. Quand le patient est
faible, et qu’en raison de cette faiblesse on ne peut lui administrer
un médicament évacuant, on lui nettoiera d’abord le
corps avec l’eau de gruau ; puis, après ce lavage intérieur, on
lui donnera quelque chose d’astringent.
21. (Sixième fluxion : sur les vertèbres et produisant l’hy— dropisie. Traitement.) Quand la fluxion, se portant dans la chair en arrière près des vertèbres, a produit l’hydropisîe, il faut employer ce traitement-ci : faire à la chair du cou, entre les veines, trois eschares • api es cette cautérisation, resserrer, de manière à avoir les cicatrices les plus étroites ; la voie étant ainsi interceptée, appliquer aux narines un médicament qui provoque la dérivation ; ce médicament sera peu énergique, et vous en reitérerez l’application jusqu’à ce que la dérivation soit opérée. Échauffez le devant de la lête, refroidissez la partie postérieure ; et quand vous avez échauffé le devant de la tête, faites manger les aliments les plus phlegmatiques (vof. p. 290, Jiote 15) elles moins relâchants, afin que les couloirs