Aller au contenu

Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 6.djvu/331

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
325
DES LIEUX DANS L’HOMME.


31. {Les maladies doivent Ûre attaquées dans leur origine,) Les maladies doivent être attaquées dans leur origine : si elles proviennent des fluxions , on interrompra les fluxions d’abord ; si elles proviennent d’autre chose ^ on détruira l’origine du raal , et on traitera ; puis , l’humeur qui a flué , si elle est abondante, on l’évacuera ; si elle est peu abondante, on la dissipera par le régime.

32. {Fracture du crâne.) Fracture du crâne : si l’os est largement brisé , il n’y a pas de danger {woy. des Plaies de tête, t. III, § 17) ; on traitera ce cas parles médicaments humectants. S’il est fracturé de manière à produire une fêlure, le danger est grand {ib., t. III , § 4) ; on trépanera, afin que l’ichor ne vienne pas , coulant à la fêlure de l’os , corrompre la méninge. Car l’humeur, vu l’étroilesse de la fissure , entre mais ne sort pas , et dès lors cause douleur et délire ; un tel malade doit être trépané et trépané largement, afin qu’il y ait issue et non pas entrée seulement pour l’ichor. On emploiera les médicaments qui attirent à eux l’humide, et on baignera.

33. {Diverses remarques sur les errhins , sur les blessures, et sur le pronostic. Traitement de la superpurgation artificielle et spontanée. Du sang et du pJilegme,) Chez un fébricitant ne purgez pas la tête, afin de ne pas provoquer le délire ; car les médicaments qui purgent la tête {errhins) sont échauffants ; et la chaleur du médicament s’ajoutant à la chaleur de la fièvre fait délirer. Blessures mortelles : Dans toute blessure de mauvaise nature , le blessé , s’il vomit de la bile noire , succombe (Âph. IV, 23). Tout malade qui, pris d’évacuation , étant affaibli et maigre, devient sec soudainement, meurt. Un malade affecté de chaleur fébrile, étant faible, chez qui surviennent de petits ulcères livides tout autour, succombe. Quand sur un homme affecté d’une maladie quelconque et étant déjà faible il y a une éruption livide , le cas est mor-’ Γπέρινος est dans le Gl. de Galien ; et c’est ici qu’il faut rapporter cette glose. --’3^at cm. Α.-καταρροφήν A.