Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/154

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cédent ; j’en étois très-inquiete : trop neuve pour en démêler les motifs, je me contentai de ſoupirer juſqu’à midi. Mon amant revint alors gai & joyeux de la ville, & me dit qu’il vouloit me mener quelque part dans l’après-dînée où j’aurois bien du plaiſir : ma réponſe fut que je le ſuivrois par-tout. À peine me donna-t-il le tems de dîner, & nous ſortîmes enſemble ſur les deux heures ; il me conduiſit par des chemins détournés dans une petite maiſon, dont l’entrée obſcure eût fait ſans doute ſoupçonner quelque choſe d’extraordinaire & de fâcheux à toute

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