Page:Histoire de Notre-Dame de France - Adrien Nampon (1868).djvu/17

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duit à bon terme tout ce grand dessein »… et, avec le Psalmiste : « Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam ! » Le pieux Pontife, de douce et regrettable mémoire, qui agréa leurs services et dirigea leur action, leur a dit, par son exemple, ce qui leur restait à faire : se reposer d’une Œuvre par une autre, en attendant que le divin Maître leur dise, comme à l’Évêque de la grande Madone : « Courage, bon et fidèle serviteur, entrez dans la joie de votre Maître ! »

L’Œuvre accomplie de Notre-Dame de France nous montre à tous ce que nous pouvons faire par l’association et le concert des volontés. Mais pour ménager ce concert, il faut une même foi, un même amour. Ce qu’une même foi conçoit comme utile, l’anarchie des croyances le fait regarder d’un œil indifférent. Ce qu’un mouvement de charité accomplit sans difficulté, l’égoïsme le repousse ou le démolit.

Que Notre-Dame de France obtienne à tous ses enfants ces dons précieux qui firent des premiers disciples du Sauveur un cœur et une âme dans une multitude de croyants ! Qu’elle daigne aussi agréer et bénir cet opuscule composé dans le seul intérêt de sa gloire ! Il suffit à la récompense d’un fils d’avoir travaillé pour sa mère. Marie se souvient qu’il est écrit d’elle : « À ceux qui me mettent en lumière je procurerai la vie éternelle : Qui elucidant me vitam æternam habebunt. »