Page:Histoire de Notre-Dame de France - Adrien Nampon (1868).djvu/36

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suite, que de richesses n’aménera-t-elle pas dans notre ville ! L’étranger qui visite la France pourra-t-il se dispenser de nous payer le tribut de son admiration ? Pour l’attirer, la peinture, la gravure, la photographie porteront au loin l’image de Notre-Dame de Corneille, et sans elle, nul album ne sera complet.

« Enfin le rocher qui portera la statue vénérée n’aura plus à craindre d’être ébranlé par la mine, ni de céder peu à peu à l’infiltration des eaux, et ainsi la sécurité de la ville sera garantie, pendant que sa piété sera édifiée et que son industrie, son commerce et sa prospérité matérielle recevront des accroissements nouveaux.

« Le granit et l’airain seront chargés de dire à la postérité la plus reculée les noms de ceux qui auront concouru à cette entreprise glorieuse à Dieu, précieuse à la religion, chère aux arts, utile et honorable au pays. »

« P. S. — Il importe grandement au succès de l’œuvre que le conseil municipal ait donné son assentiment quelque temps avant l’arrivée des pèlerins du Jubilé[1]. »

Ce programme fut exécuté par le P. Ducis avec un succès inespéré. Son travail fut fait vers la fin de 1852. Il a pour titre : Projet d’un monument à ériger à la Très-Sainte et Bienheureuse Vierge Marie,

  1. Du Jubilé qui devait s’ouvrir le vendredi-saint 1858.