Page:Histoire de Notre-Dame de France - Adrien Nampon (1868).djvu/40

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naît que la condition insérée dans le procès-verbal était retirée, et non avenue. Voici sa lettre : « Monseigneur, je m’empresse d’avoir l’honneur de vous informer que, dans la séance de cette après-midi, le conseil municipal, sur la communication que je lui ai faite de vos observations concernant la délibération de 1853, en a modifié les conclusions conformément à vos désirs… Agréez, etc. ».

Le P. Ducis ne cessa de travailler avec une activité infatigable à tout ce qui intéressait cette grande entreprise. Par ses soins, un mât de 17 mètres et plus tard un mannequin en toile peinte furent hissés sur le rocher. Ce mannequin avait la taille et l’orientation de la statue actuelle. Ses études sur la forme à donner à la statue et au piédestal, sur l’armature en fer qui devait consolider l’une et l’autre, sur les inscriptions, le meilleur mode d’illumination, etc., etc., rempliraient des volumes. Il dut soutenir une polémique contre quelques articles agressifs du Moniteur. Enfin, éloigné du Puy, mais toujours occupé de Notre-Dame de France, il m’écrivait le 29 septembre 1860 : « Mon Révérend et bien cher Père, vous n’aurez pas de peine à comprendre la consolation et la joie que m’a fait éprouver la bonne et très-heureuse nouvelle de l’achèvement complet, de l’inauguration solennelle du monument incomparable de Notre-Dame de France. Grâces soient rendues à cette tendre Mère, à cette auguste Reine, qui a daigné