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Innocent. Voici leurs noms : Claude Comparat, prieur claustral ; Louis de Macognin, sous-prieur ; Godefroy du Mollard, Jacques de La Croix, Claude Dupra, Jacques Jorrand, Antoine Brunet, confesseur des Dames de Sainte-Catherine d’Annecy. Ces sept religieux, les seuls prêtres de la communauté, recevaient le titre de dom (dominus), que les religieux-prêtres d’Hautecombe ont conservé jusqu’à l’arrivée des cisterciens de Sénanque. La communauté comptait encore quatre religieux profés, non prêtres : Marc Lomel, étudiant à Annecy ; Catherin Thorombert, Antoine Neyret et François Biset ; et enfin trois novices : Jeau de Chalandières, Philibert Simon, habitant alors chez son père, et François de Macognin. En résumé, le monastère ne renfermait que onze personnes portant l’habit monastique.

Après avoir parcouru l’intérieur et les dépendances de l’abbaye, dressé l’inventaire des meubles, les visiteurs constatent l’état déplorable des bornes-fontaines, des conduits d’eau, et le sénateur-commissaire accorde au fermier général les autorisations nécessaires pour parer aux besoins les plus urgents[1].

« Advenu le lendemain, jour de dimanche, huitiesme du dit juillet après la sainte messe nous avons continué la facture de l’inventaire des dits meubles de l’abbaye, pendant quoy deux maistres charpentiers seroient arrivés en icelle environ l’heure de dix du matin. L’un d’eux nommé Claude Jorand et l’autre Jean Ravet, tous deux de

  1. … d’autant que les révérends religieux dudit Hautecombe estoient grandement incommodés de l’eau notamment en cas de feu et que à l’incendie dernière des fours d’icelle ledit révérend prieur claustral fut contraint de donner un tonneau de son vin pour éteindre le feu. » (Extrait du rapport.)