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Les croisés découragés, ayant levé le siège de Damas, reprirent la route de l’Europe. Louis VII, fait prisonnier par la flotte grecque, ne dut son salut qu’à l’arrivée de l’armée navale de Roger de Sicile. Amédée, qui fut l’un des principaux seigneurs de cette expédition et qui dut suivre presque partout le roi de France, ne s’en sépara que pour débarquer dans l’île de Chypre, pressé par le mal qui l’emporta peu de jours après[1]. Son corps fut déposé dans le monastère de Sainte-Croix, près de Nicosie.

  1. Les auteurs ne sont point d’accord sur la date de sa mort. Cibrario, d’après l’obituaire du monastère d’Abondance, la fixe au 30 mars 1148. — La mort d’un Amédée, comte, est inscrite au 1er avril, sans indication d’année, dans l’ancien missel de Tarentaise. Guichenon et les Bollandistes (II, 46) fixent au 1er avril 1149 celle d’Amédée III. — Nous avons cru devoir adopter cette dernière date.