Page:Hobbes - Œuvres philosophiques et politiques (trad. Sorbière), 1787.djvu/410

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4. Il a porté nos langueurs et a chargé nos douleurs ; et quant à nous, nous avons estimé que lui étant ainsi frappé, était battu de Dieu et affligé. Vers. 7. Il n’a point ouvert sa bouche, il a été mené à la tuerie comme un agneau et comme une brebis muette devant celui qui la tond. Il a été enlevé de la force, de l’angoisse et de la condamnation, etc. et la plaie lui est advenue pour le forfait de mon peuple. Vers. 12. Pourtant je le partagerai parmi les grands et il parta­gera le butin avec les puissants, pour ce qu’il aura épandu son âme à la mort, qu’il aura été tenu du rang des transgresseurs, et que lui-même aura porté les péchés de plusieurs, et aura intercédé pour les transgresseurs. Et Zacharie au chap. IX. vers. 9. Abject et monté sur un âne, et sur un ânon poulain d’ânesse.


III. Jésus notre Sauveur, Galiléen et fils (comme l’on pensait) de joseph, com­mença de prêcher sous l’empire de Tibère, annonçant au peuple juif que le règne de Dieu, après lequel il avait si longtemps attendu, était approché ; qu’il en était le roi, et le Christ promis dans les Écritures ; exposant la loi ; prenant douze apôtres, suivant le nombre des chefs des tribus et soixante-dix anciens, à l’imitation de Moïse, pour les employer en ce ministère ; enseignant lui-même et par leur bouche, le chemin du salut ; purifiant le temple ; faisant de très grands miracles et accomplissant tout ce que les prophètes avaient