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CHAPITRE II

De la loi de nature en ce qui regarde les contrats.


SOMMAIRE

I. Que la loi de nature n’est pas le consentement des hommes, mais ce que la raison nous dicte. II. Que c’est une loi fondamentale de la nature, qu’il faut chercher la paix, si on peut l’obtenir, et se préparer à la défense, si cela n’est possible. III. Que c’est une des premières lois particulières de la nature, qu’il ne faut pas retenir le droit qu’on a sur toutes choses. IV. Ce que c’est que retenir, et que transférer son droit. V. Que pour la transaction du droit, la volonté de l’acceptant est nécessaire. VI. Que le droit n’est point transféré qu’en termes du présent. VIL Que les termes du futur, s’ils sont accompagnés des autres signes de la volonté, ont assez de force pour transférer le droit. VIII. Qu’en une donation libre, les termes du futur ne sont point transaction du droit. IX. Définition du contrat et du pacte. X. Que dans les pactes, les paroles du futur transfèrent le droit. XI. Que les pactes d’une confiance mutuelle sont invalides en l’état de nature, mais non pas en celui de la société civile. XII. Qu’on ne peut point contracter avec les bêtes, ni avec Dieu, sans la révélation. XIII. Ni faire