Saturation en : | Pour 1 000 H2O en molécules | ||||
K2Cl2 | MgCl2 | MgSO4 | K2SO4 | ||
A. | Chlorure de potassium | 44 | — | — | — |
E. | Chlorure de potassium et carnallite | 5,5 | 72,5 | — | — |
F. | Chlorure de magnésium et carnallite | 1 | 105 | — | — |
B. | Chlorure de magnésium | — | 108 | — | — |
G. | Chlorure de magnésium et MgSO4. 6 H2O | — | 104 | 14 | — |
H. | MgSO4. 7 H2O et MgSO4. 6 H2O | — | 73 | 15 | — |
C. | MgSO4. 7 H2O | — | — | 55 | — |
J. | MgSO4. 7 H2O et schœnite | — | — | 58,5 | 5,5 |
K. | Sulfate de potassium et schœnite | — | — | 22 | 16 |
D. | Sulfate de potassium | — | — | — | 12 |
L. | Sulfate de potassium et chlorure de calcium | 42 | — | — | 1,5 |
La construction graphique facilite beaucoup la vue de l’ensemble. Nous pouvons conserver les deux axes rectangulaires du plan de la figure (fig. 6) et porter à partir de leur point d’intersection O, dans les quatre directions A, B, C et D les quantités respectives des quatre sels, chlorure de potassium, chlorure de magnésium, sulfate de magnésium et sulfate de potassium. Les quadrants compris entre ces axes correspondent aux quatre combinaisons énumérées des sels deux à deux ; nous utilisons ainsi quatre fois le mode de représentation adopté dans la figure 5. Dans trois des quadrants, la complication est un peu plus grande que dans la figure 5 à ceux de l’existence de certains composé définis : tandis qu’entre A, saturation en chlorure de potassium, et D, saturation en sulfate de potassium, il n’y a à considérer que la saturation pour les deux sels à la fois, en L, entre A et B, il y a, outre le chlorure de potassium et le chlorure de sodium, la carnallite MgCl2. KCl. 6 H2O, et il faut deux détermination, dont les résultats nous donnent les points E et F, correspondant à la saturation en carnallite et chlorure de potassium d’une part, en carnallite et chlorure de magnésium d’autre part. De même entre B et C, il y a, en GH, le sulfate de magnésium à 6 molécules d’eau, et entre C et D, en JK, la schœnite (SO4)2 MgK2. 6 H2O. La marche de la cristallisation se voit très facilement en appliquant le principe que nous avons exposé ; elle est indiquée par les flèches qui dans chacun des quadrants sont dirigées vers les points de cristallisation limite F, G, J et L.
Mais nous n’avons encore examiné qu’une partie des éventualités, car