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Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 2, trad. Egmont, 1836.djvu/107

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infernale ne faudrait-il pas admettre qu’il eût l’habitude, pour se conduire, après le crime, comme il l’a fait ? »

Avec la profonde conviction de l’innocence d’Olivier, mademoiselle de Scudéry conçut la ferme résolution de sauver à tout prix l’infortuné jeune homme. Mais elle crut qu’avant de se résoudre à faire un appel à la clémence du Roi lui-même, il vaudrait mieux s’adresser au président La Reynie, lui faire apprécier chacune des circonstances qui témoignaient de l’innocence d’Olivier, et lui inspirer ainsi pour l’accusé une prévention favorable, qui gagnerait les autres juges et sauverait son protégé.