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Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 2, trad. Egmont, 1836.djvu/275

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bien examiné, il vaut peut-être encore mieux nous recoucher pour une heure ou deux. Va, Franz, ne te dérange pas pour le thé. — Comme vous l’ordonnerez, monsieur le justicier, » répondit Franz. Et il nous quitta en nous souhaitant une bonne nuit, bien qu’on entendit déjà les coqs chanter.

« Ma foi ! cousin, me dit mon grand-oncle en vidant la cendre de sa pipe dans la cheminée, sais-tu qu’il est pourtant bienheureux qu’il ne te soit arrivé aucun malheur avec les loups furieux et les arquebuses chargées ! » Je le compris à merveille, et j’eus honte de m’être conduit de manière à me faire traiter comme un enfant mutin et mal appris.