Page:Holbach - Le Christianisme dévoilé, 1756.djvu/236

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Juifs avoit permis le divorce, et nous ne voyons point de quel droit son fils, qui venoit accomplir la loi de Moïse, a révoqué une permission si sensée.

Nous ne parlons point ici des autres entraves, que, depuis son fondateur, l’église a mises au mariage[1]. En

    tères, sont si communs dans ces pays, à cause des célibataires. Les vices des laïcs deviendroient plus rares, si le mariage n’étoit pas indissoluble.

  1. Les Souverains Pontifes de Rome doivent bien rire, quand ils voyent des Rois les supplier de leur accorder des dispenses de mariage. Il est évident, que dans l’origine, les mariages entre parens furent défendus par la loi civile ; des Princes & des Empereurs, même Chrétiens, ont seuls, au commencement, défendu & permis ces sottes de mariages. Voyez le code de Théod.tit. 12.loi 3. & dans le code, loi 5.tit.8.§.10. & ibid. tit.8,9,37. Les Rois de France ont exercé le même droit. M. de Marca dit formellement Pars illa juris tunc erat pnè Principes, sine ulli controversiâ. Voyez son livre de concordia sacerdocii & imperii. Peu-