Page:Houdar de La Motte - Œuvres complètes, 1754, tome 9.djvu/282

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Le cerf crut avoir bien trouvé
De dire à l’ours : mon dieu le joli personnage !
Qu’il seroit beau ! Que c’est dommage
Qu’on ne l’ait pas tout à fait achevé !

L’ours n’entend guère raillerie ;
Sur le railleur il se jette en furie,
Et vous l’étrangle bel et bien.
D’imiter le lion l’ours n’eût pas le courage :
Le cerf par son danger ne devint pas plus sage ;
Les sots ne profitent de rien.