Page:Houdar de La Motte - Œuvres complètes, 1754, tome 9.djvu/304

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Les portiers et la favorite.
Ah ! Sire, s’écria le peuple d’une voix,
Pardonnez-leur du moins pour la premiere fois.
Non, je n’accorde point votre aveugle demande,
Leur dit Muscan ; sçachez qu’un roi
Doit être esclave de sa loi,
Et qu’il doit obéïr à tout ce qu’il commande.
Ma rigueur est clémence, et de l’impunité
Prévient les suites redoutables.
Combien aurois-je un jour à punir de coupables
Que je sauve aujourd’hui par ma sévérité !