Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/109

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ses enfants. Elle lui promit que le lendemain elle s’occuperait de l’habiller plus modestement. La figure n’était pas en harmonie avec le cadre. Rosine avait hâte de se dépouiller de ce luxe de hasard qui, loin de l’embellir, tuait plutôt sa beauté. Le soir, madame Bergeret lui donna une petite chambre où Edmond s’était quelquefois couché au temps des bals de l’Opéra. Rosine s’y endormit heureuse, avec cette réflexion un peu embarrassante :

— Si, pourtant, j’étais à cette heure rue de la Harpe !