Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/156

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embrasé et se demande si elle s’en ira ainsi dans le tombeau ; si elle ne respirera pas une fois dans sa vie les parfums voluptueux de la moisson des roses et de la grappe foulée au premier jour des vendanges.

Dans toute femme, même dans celles qui se sont le plus fermement résignées à mettre leur cœur au cloître, la bacchante, à certaines heures, se réveille, épaules nues, et chevelure au vent, comme pour défier le crucifix qui, la veille, endormait en Dieu leurs plus sataniques aspirations.