Cette page a été validée par deux contributeurs.
— Eh bien ! se dit Rosine, nous nous reverrons là-haut.
Et elle alla prier Dieu à Notre-Dame.
Cette fois elle avait deux sous pour payer le droit de s’agenouiller devant une chaise.
Elle n’osa pas demander à un prêtre de l’écouter.
Elle se confessa à demi-voix, comme si elle eût parlé à Dieu lui-même.
— Seigneur, dit-elle en élevant son cœur à Dieu, pardonnez-moi ma vie et pardonnez-moi ma mort !
En sortant de l’église, elle donna son dernier sou à un pauvre.
Elle rencontra sur le parvis une de ses camarades de théâtre, une grande coquette, qui allait au quai aux Fleurs et qui voulait prier Dieu au passage.