Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/203

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« Pour moi, je ne me pose pas en victime. Si je meure, cet que je pense comme le poëte : « Il est plus doux de se jetter dans les bras de la mort quand elle ouvre la porte du ciel, que dans les bras de l’amour quand il ouvre la porte des ténèbres. »

« En me donnant l’amour vous m’avez donné la vertu : vous m’avez préservé contre moi-même.

« Ah ! si vous m’aviez aimé en donnant l’amour ! »

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« Ne me pleurez pas. Embrassé votre sœur, et un jour, en content vos bonnes fortunes, dite que la femme qui vouz a le plus aimée est morte par vous. »

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Les lettres de Rosine à son père, à sa mère et à sa jeune sœur étaient sur la table : des chefs-d’œuvre de style sans orthographe.

Le matin, après son retour de Notre-Dame, Rosine était descendue chez le portier pour le