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XII

DU DANGER QUE COURUT LA VERTU DE ROSINE


Mademoiselle Georgine ne craignait pas de faire le mal. Avec cette belle idée qu’elle avait été changée en nourrice, elle espérait qu’au jour du jugement dernier sa sœur de lait porterait le poids de ses péchés, tandis qu’elle recueillerait la récompense des vertus de la mère de famille, car l’autre s’était mariée et faisait souche.

Mademoiselle Georgine, mademoiselle Olympe et Rosine sortirent toutes les trois, préoccupées de sentiments divers. Elles descendirent à la rue