Page:Houssaye - Souvenirs de jeunesse, 1830-1850.djvu/226

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Cependant la jalousie de Florentine était restée à Paris. Mais si Fantasio n’avait peur de rien, Florentine s’amusait de tout, abritée, comme elle le disait, par l’éventail des Alpes :

« Mon cher amour, vous me trompez abominablement, mais je vous pardonne en l’oubliant, et puis, comme j’ai déjà eu l’honneur de vous le dire, vous êtes assez puni, — vos objets ne me valent pas, à beaucoup près ; moi je vous aime toujours ; c’est, d’ailleurs, un parti pris. On me dit d’être bien fière, et je le suis vraiment. Soyez-le aussi, puisque je reporte à vous tous mes succès. »


IV

Combien de lettres amoureuses que je ne donne pas ici parce que je suis forcé de passer rapidement à travers les histoires romanesques qui ne sont pourtant pas du roman. Que si on