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À Paul Meurice[1].


Hauteville-House, jeudi 15 [septembre 1859].

Votre lettre de mardi m’arrive. M. Claye a raison, et d’ailleurs je suis charmé de lui donner raison et de le remercier de son concours par une petite concession, arrangez donc la couverture comme il le souhaite.

Première série. Histoire.
LES PETITES ÉPOPÉES.


(Ceci est commun aux deux volumes).

J’ai depuis hier toutes les bonnes feuilles que j’attendais. J’ai tout revu. Il y a deux fautes sérieuses, f. 8, p. 118, vers 16, troublés quand il faudrait troubles[2]. (Le mot troublé est à la page suivante). F. 11, p. 164, 1er vers (défiguré par une virgule). Au lieu de :

Sorte de héros, monstre aux cornes de taureau,


il faut :

Sorte de héros monstre aux cornes de taureau[3],


l’absurde virgule après héros, anéantit le sens et le vers. Il faut donc ici un carton. Cela fera en tout six. Je dis six parce qu’au moment où j’écris ceci, les deux bonnes feuilles 12 et 13 m’arrivent, je vois que mes corrections pour celles-là ne vous sont pas parvenues à temps. Il faudra donc faire f. 12, p. 192, le carton indiqué pour la faute du vers 5. Au lieu de :

Ce qui reste du pauvre après un long combat.


il faut :

Ce qui reste du pauvre après son long combat[4].

Pour les feuilles suivantes, je suis tranquille ; vous avez dû attendre les deux rimes féminines, et par conséquent les corrections.

Voici deux premières pages à ajouter aux autres. Savez-vous l’adresse de M. Victor Meunier[5] ?

Je ne vous remercie plus. Vous êtes prodigieux de soin, de patience, de

  1. Inédite.
  2. La rose de l’Infante :
    Tant il se confondait aux yeux troubles des hommes.
  3. Le régiment du baron Madruce.
  4. Les pauvres gens.
  5. Victor Meunier, journaliste politique et scientifique.