Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome X.djvu/436

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
422
LE MANUSCRIT.
NELLA.

C’est de voir nos blés croître et nos fruits réussir.

GALLUS.

Et votre ambition ?

NELLA.

Et votre ambition ? Raccommoder mon linge.

GALLUS.

Une brebis ayant de l’esprit comme un singe.]

Au haut du feuillet [209] commençant par :

Ah ! çà ! je n’aime point voir des enterrements.

cette fin indiquée, puis biffée :

NELLA.

Sortez.

LE DUC GALLUS.

Sortez. Elle m’a dit : méchant ! C’est dur.

Sur le même feuillet :

LE DUC GALLUS.

Fuyez, j’apporte ici l’échelle de Latude.
Lieu
Burg sinistre ! Où donc est ton échelle, ô Latude !

Au lieu du vers qui précède venaient ces deux-ci, biffés :

Ce bois est noir. Ce bouge est insolemment
Ce bois est noir Ce bouge est hideusement triste.
Je viens vous annoncer ceci. C’est qu’il existe
Des lieux charmants.

Variante de la fin de la scène iii :

Ah ! je sais distinguer le cœur vrai du cœur fourbe.
L’ange lève le front, le tentateur se courbe ;
Le loup n’est pas le chien fidèle,

Le loup n’est pas le chien fidèle, Le regardant en face.

Le loup n’est pas le chien fidèle, et j’ai, méchant !
Trop vécu dans les bois pour confondre le chant
Du rossignol avec le sifflement du merle.

Au dernier feuillet de la première trouvaille, la date : fini le 4 janvier 1869, et le compte des vers : 646.