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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

Voici, de la première version, un passage pouvant donner une idée de l’enchaînement primitif :


II

en irlande


Presque à la même époque où ceci se passait sur le boulevard de l’Hôpital, les surveillants de la Force avaient l’œil ouvert sur un nommé Brujon, l’un des détenue de la cour Charlemagne. Ce nom est un des souvenirs de la Force.


Le texte suit comme dans la version publiée, sauf les noms des trois complices de Brujon : Jauffrignon, Badin et Chamborgasse. De plus, ce n’était pas à Babet que Brujon envoyait son billet « En Irlande », mais à Claquesous, nommé d’abord Lebras, dit Ferréol.


Feuillet 67. — III. Apparition au père Mabeuf.

Avant de commencer ce chapitre, une note en marge :

À ajouter après : Je ne la reverrai pas auparavant.


Cette note, se rapportant à l’ajouté du feuillet 55 mentionné plus haut, indique que le chapitre m est postérieur à la première version.


Feuillet 70. — IV. Apparition à Marius.

Suite de la version de 1847. Ce feuillet est chiffré O ; dans le rond de l’O, Victor Hugo a dessiné une tête.


LIVRE III. — LA MAISON DE LA RUE PLUMET.


Le texte des sept premiers chapitres de ce livre se suivait sans interruption en 1847 ; les divisions ont été ajoutées plus tard entre les lignes. Le huitième chapitre a été écrit vers 1860.


Feuillet 71, verso. — I. La maison à secret.

En regard du début de ce chapitre, un petit plan très sommaire de la maison de la rue Plumet ; un ajouté collé en marge est numéroté 72 ; le feuillet 73 contenant la table du livre III vient couper le texte du premier chapitre.


Feuillet 75, verso, et 76. — II. Jean Valjean garde national.

Nous sommes forcé de décrire ces deux feuillets ensemble, les ajoutés, les interversions y sont en si grand nombre que Victor Hugo a dû avoir recours au numérotage pour faciliter la copie.

Il n’était pas question, dans la version de 1847, de Jean Valjean garde national ; or, dans la cinquième partie datant, nous l’avons dit, de 1860-1862, l’uniforme de Jean Valjean sert à sauver un des insurgés, il fallait bien préparer cet incident ; le verso du feuillet 75 terminant le chapitre ii étant complètement rempli, Victor Hugo dut, en révisant, écrire tout ce qui est relatif au service de Jean Valjean garde national en marge du feuillet 76. Il y ajouta même un bout de papier qui forme le feuillet 77.