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OVERTON, bas à Garland.
Ces hurleurs sont payés. Mais nous les ferons taire. C’est ainsi que déjà, quand Noll, à Grocers-Hall,
Fit de Thomas Vinet un baronnet féal,
Cromwell reste un moment arrêté sur le seuil de la porte
et salue à plusieurs reprises le peuple du dehors.
et salue à plusieurs reprises le peuple du dehors.
VOIX DANS LA FOULE.
Cromwell ! — C’est là Cromwell ? — Ce roi ! — Ce régicide ! — Il est fort laid ! — Qu’il est petit pour un héros !
— On l’aurait dit plus grand. — Je le croyais moins gros.
— Qu’avec son grand chapeau cet homme m’embarrasse !
Ôtez votre chapeau. — Moi ? depuis quand, de grâce,
Cromwell se retourne vers la foule de l’intérieur. — Profond silence.
CROMWELL, faisant quelques pas.
Au nom du Père, au nom du Fils et de l’Esprit, La paix soit avec vous !
Silence dans l’assemblée. Les acclamations continuent dans la place.
LES VOIX du dehors.
Olivier, Dieu vous aide !
— Vive à jamais Cromwell !Cromwell se retourne encore et salue le peuple amassé sur la place.
THURLOË, bas à Cromwell.
Tout vous rit, tout vous cède.
Que d’acclamations ! quels élans ! quel beau jour ! CROMWELL, amèrement, bas à Thurloë.
Oui ! ce peuple innombrable, heureux, ivre d’amour, Qui de mon haut destin semble un puissant complice.
N’applaudirait pas moins si j’allais au supplice.
Il voit dans mon triomphe un spectacle éclatant,
Il y court, en jouit, et rien ne lui plaît tant,
Lorsqu’en joyeux transports tu le vois se répandre,
Que me voir couronner, sinon de me voir pendre.
— Bon peuple ! — Vois, ici, quel silence d’ailleurs !