Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 4.djvu/102

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creusé cela ? moi ici, toi là ! Oh ! cela n’est pas. Cela ne sera pas. Qu’est-ce donc qu’on m’a fait ?

Il s’arrêta.

— Qui donc m’a parlé de la reine ? est-ce que je connais cela ? changé ! moi changé ! pourquoi ? parce que je suis lord. Sais-tu ce qui se passe, Dea ? tu es lady. C’est étonnant les choses qui arrivent. Ah ça, il s’agit de retrouver mon chemin. Est-ce qu’on m’aurait perdu ? il y a un homme qui m’a parlé avec un air obscur. Je me rappelle les paroles qu’il m’a adressées : — Mylord, une porte qui s’ouvre ferme une autre porte. Ce qui est derrière vous n’est plus. — Autrement dit : vous êtes un lâche ! Cet homme-là, le misérable ! il me disait cela pendant que je n’étais pas encore réveillé. Il abusait de mon premier moment étonné. J’étais comme une proie qu’il avait. Où est-il, que je l’insulte ! il me parlait avec le sombre sourire du rêve. Ah ! voici que je redeviens moi ! C’est bon. On se trompe si l’on croit qu’on fera de lord Clan-