Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 4.djvu/170

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Nul moyen de s’y soustraire. Quand une le quittait, l’autre le reprenait.

Il n’avait pas le temps de respirer.

Qui a vu un jongleur a vu le sort. Ces projectiles tombant, montant et retombant, ce sont les hommes dans la main du destin.

Projectiles, et jouets.

Le soir de ce même jour, Gwynplaine était dans un lieu extraordinaire.

Il était assis sur un banc fleurdelysé. Il avait par-dessus ses habits de soie une robe de velours écarlate doublée de taffetas blanc avec rochet d’hermine, et aux épaules deux bandes d’hermine bordées d’or.

Il avait autour de lui des hommes de tout âge, jeunes et vieux, assis comme lui sur les fleurs de lys et comme lui vêtus d’hermine et de pourpre.

Devant lui, il apercevait d’autres hommes, à genoux. Ces hommes avaient des robes de soie noire. Quelques-uns de ces hommes agenouillés écrivaient.