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LES TRAVAILLEURS DE LA MER

maîtres de meutes. Ils s’amusent. Ils font aboyer après les roches les flots, ces chiens. Ils combinent les nuages, et les désagrègent. Ils pétrissent, comme avec des millions de mains, la souplesse de l’eau immense.

L’eau est souple parce qu’elle est incompressible. Elle glisse sous l’effort. Chargée d’un côté, elle échappe de l’autre. C’est ainsi que l’eau se fait l’onde. La vague est sa liberté.