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vues des cordillères,

échappé jusqu’ici aux recherches des savans. Je crois pouvoir prouver qu’une grande partie des noms par lesquels les Mexicains désignoient les vingt jours de leurs mois, sont ceux des signes d’un zodiaque usité depuis la plus haute antiquité chez les peuples de l’Asie orientale. Pour faire voir que cette assertion est moins hasardée qu’elle ne le paroît d’abord, je vais réunir dans un seul tableau, 1.° les noms des hiéroglyphes mexicains, tels qu’ils nous ont été transmis par tous les auteurs du seizième siècle ; 2.° les noms des douze signes du zodiaque tartare, tibétain et japonnois ; 3.° les noms des nakchatras, ou maisons lunaires du calendrier des Hindoux. J’ose me flatter que ceux de mes lecteurs qui auront examiné attentivement ce tableau comparatif, s’intéresseront aux discussions dans lesquelles nous devons entrer sur les premières divisions du zodiaque.