Page:Huysmans - L'Oblat.djvu/379

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Commun, alors que le jeune Louis De Gonzague est propriétaire d’un immeuble ? Me ferez-vous aussi connaître pourquoi la formule des grandes fêtes, le « gaudeamus », réservée à Notre-Dame du mont carmel, à sainte Anne, à la fête du rosaire, à l’assomption, à la toussaint, est également octroyée à sainte Agathe, à saint Thomas de Cantorbéry et à saint Josaphat. Pourquoi cet honneur à ces trois-là et pas aux autres ? Notez que nous avons affaire à de pauvres doubles et que cette distinction jure avec la faiblesse de leur grade. C’est le chapeau à plumes d’autruches du général sur un simple uniforme de lieutenant !

Le P. Felletin se mit à rire. — Je vous répondrai toujours la même chose, que c’est une question d’opportunité et une question de temps ; j’ajoute, pour ne rien omettre, que cela peut également être subordonné au plus ou moins d’influence de la congrégation ou du diocèse d’où le candidat sort. Tenez, prenez deux élus qui se suivent sur le calendrier et dont l’œuvre fut pareille, saint Vincent De Paul, fondateur des lazaristes et des sœurs de charité et saint Jérôme émilien, des somasques. Saint émilien qui précède saint Vincent d’un siècle, est dépositaire d’une messe spéciale et saint Vincent, pas ; on lui a seulement concédé, à la place de l’évangile ordinaire, celui de la fête de saint Marc. Pourquoi, me demanderez-vous encore, tout pour celui-ci et presque rien pour celui-là, alors que tous les deux sont classés sous le rite double ? Parce que, probablement, le vent soufflait dans une direction différente, au moment où le procès de canonisation de chacun d’eux fut instruit.

Non, il ne convient pas de chercher la petite fissure