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VOYAGES

une pâtisserie nommée tell’et pareille au sucre. On nous servit encore du poisson excellent. Nous restâmes là trois jours, au bout desquels arriva, de la part du sultan, un émîr appelé Kamar eddîn, et accompagné d’un détachement de cavaliers et de fantassins. Ils amenaient un palanquin et dix chevaux. Je montai à cheval, ainsi que mes camarades, le patron du navire et une des deux jeunes filles ; l’autre fut portée dans le palanquin. Nous parvînmes au fort de Hercâtoû (Arcote), dans lequel nous passâmes la nuit. J’y laissai les jeunes filles, une partie de mes esclaves et de mes compagnons. Le second jour nous arrivâmes au camp du sultan.


DU SULTAN DU PAYS DE MA’BAR.

C’était Ghiyâth eddîn Addâméghâny, et, dans le principe, il était cavalier au service de Melic Modjîr, fils d’Abou’rredjâ, un des officiers du sultan Mohammed ; puis il servit l’émîr