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VOYAGES

[texte arabe]

rable. Il arriva que je restai tout ce temps à Mâlli sans le voir, à cause de ma maladie. Plus tard il prépara un banquet de condoléance, à l’occasion de la mort de notre maître Aboû’l Haçan (que Dieu soit satisfait de lui !). Il y invita les commandants, les jurisconsultes, le juge et le prédicateur ; j’y allai en leur compagnie. On apporta les coffrets renfermant les cahiers du Coran, et on lut ce livre en entier. On fit des vœux pour notre maître Aboû’l Haçan (que Dieu ait pitié de lui !) ; on fît aussi des vœux pour Mensa Soleïmân. Après cela je m’avançai et saluai ce dernier ; le juge, le prédicateur et le fils d’Alfakîh lui apprirent qui j’étais. Il leur répondit dans leur langage, et ils me dirent : « Le sultan t’invite à remercier Dieu. » Alors je dis : « Louons Dieu et rendons-lui grâces dans toutes les circonstances ! »


DU VIL CADEAU D’HOSPITALITÉ DE CES GENS, ET DU GRAND CAS QU’ILS EN FAISAIENT.

Lorsque je me fus retiré, après la cérémonie que je viens de raconter, on m’envoya le don de l’hospitalité. D’abord on le fit porter à la maison du juge qui l’expédia, par