Page:Ibsen - Le Canard sauvage, Rosmersholm, trad. Prozor, 1893.djvu/51

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


ACTE DEUXIÈME


L’atelier d’Hialmar Ekdal. Une assez vaste mansarde. À droite, toit en appentis avec de grandes fenêtres, à demi cachées par des rideaux bleus. Dans le coin de droite, la porte d’entrée. Plus en avant, du même côté, une porte conduisant à un petit salon. Deux portes à gauche. Entre les deux, un poêle en fer. Dans le fond, une large porte à doubles coulisses. L’atelier est simplement, mais convenablement arrangé et meublé. À droite, entre les deux portes, à quelque distance du mur, un sofa, une table et quelques sièges ; sur la table, une lampe allumée, coiffée d’un abat-jour. Au coin du poêle, un vieux fauteuil. Par-ci par-là, des instruments de photographe. Près du mur du fond, à gauche de la large porte, une étagère chargée de livres, de boîtes, de fioles, d’instruments, d’outils et d’autres objets. Sur la table, des photographies, des papiers, des pinceaux, etc.


Gina Ekdal et Hedwige sont assises, la première près de la table, occupée à coudre, la seconde sur le sofa. Hedwige, les coudes sur la table, les mains en abat-jour les pouces dans les oreilles, est absorbée dans une lecture.

gina, avec un souci contenu, après avoir regardé