Page:Inconnu - Les cerises du franciscain, suivi de Le roi n'en mange pas de pareil, circa 1900.djvu/10

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ce qui fit ouvrir de grands yeux à la batelière qui n’avait jamais entendu parler de l’Ordre de saint François d’Assise, tout nouvellement fondé.

À ce moment, Hugues rentra, portant un fagot sur l’épaule. Le Frère lui demanda s’il voulait bien le passer. « Impossible ce soir, répondit-il, le brouillard est si épais, que moi-même je ne m’y risquerais pas ; restez avec nous cette nuit, et demain je vous passerai. »

Le jeune homme lui dit alors qu’il était moine mendiant, qu’il se nommait Frère William, qu’il ne possédait absolument rien au